Le CBD cannabidiol est considéré comme étant un composant supposé être relaxant tout en étant moins dosé que le cannabis. Sa commercialisation est pour le moment autorisée en France. Par ailleurs le cannabidiol connaît un véritable succès malgré son ambiguïté juridique. Dans cet article nous expliquerons ce qu’est le CBD pour ensuite nous pencher sur les effets de ce dernier et sa place dans la législation française.
Qu’est-ce que le CBD ?
CBD est l’acronyme du terme « cannabidiol ». Cette molécule interessante est un des constituants du chanvre que l’on appelle aussi cannabis. Contrairement à la molécule delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) le CBD lui est une tout autre molécule spécifique au cannabis qui n’est pas considérée comme étant un stupéfiant car elle n’en présente pas les effets.
À l’état naturel il existe des variétés de la plante qui sont davantage riches en CBD tandis que d’autres le sont en THC. Le cannabis considéré comme étant une drogue donc illicite contient dans sa composition environ 15 % de THC un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis les années 1990. Le cannabis qui est considéré comme étant « thérapeutique » et qui est autorisé dans certains pays et États américains est seulement plus légèrement dosé en THC comparé à celui « de la rue ».
Le CBD : ses effets et la législation le concernant en France
Dans cette section nous allons présenter les effets du CBD et sa place dans la législation française.
- Quels effets procure le CBD ?
- Est-ce une consommation légale ?
Quels effets procure le CBD ?
Le CBD est présenté sous forme d’huile de fleurs ou bien de produits alimentaires et il n’a aucun effet stupéfiant sur le consommateur. Autrement dit le consommateur n’est pas dans les vapes comme après une consommation de THC. Cependant certaines études montrent que le CBD peut bloquer les effets de certaines drogues réduire les niveaux d’anxiété et certaines réponses au stress. Son effet commence à se ressentir au bout de 30 à 45 minutes pour disparaître complètement quelques heures après.
En revanche il a été découvert qu’à l’heure actuelle les données trouvées concernant le CBD restent très contradictoires concernant le système dopaminergique autrement dit le système de la récompense. Selon certaines études le CBD provoque une libération de dopamine mais aussi des effets psychoactifs.
Une consommation légale
En France la consommation de THC est interdite. En revanche la loi n’interdit pas le CBD car elle réglemente le chanvre la plante dont il provient. Le THC étant classé comme étant un stupéfiant l’article R. 5132-86 relatif au code de la santé publique interdit la production la fabrication et le transport du cannabis de la plante dont il est issu et même de sa résine. En somme tous les produits contenant du cannabis sont interdits.
Une commercialisation ambiguë ?
Tout d’abord il faut comprendre que tout repose sur la formulation de la chose et sa composition. Il faut que le taux de THC soit à zéro en ce qui concerne tout produit fini. C’est pour cette raison que sa commercialisation est un sujet de débat depuis plusieurs mois : il a souvent été considéré comme étant du « cannabis light » ou un même « joint légal ».
Cette formulation du CBD a stimulé un effet de mode mais a aussi créé une ambiguïté à l’égard de ce produit dérivé. En janvier 2018 Sébastien Beguerie et Antonin Cohen-Adad fondateurs de la société Kanavape ont été convoqués par le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir commercialisé la première cigarette française à base de CBD. Ces derniers n’ont pas été inculpés pour usage de stupéfiant mais pour infraction à la réglementation du médicament. Ceux-ci ont lancé leur cigarette électronique en qualifiant celle-ci de « première vaporisateuse thérapeutique 100 % légale déstressante et relaxante ».
Le 17 juin de la même année la ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré sur RTL que « la législation sur les 0 2 % de THC dans la plante pouvait être un peu floue ». Elle a également souligné que les commerçants ont tendance à jouer sur les mots en déclarant qu’ils vendent une cigarette contenant moins de 0 2 % de THC alors que ce taux doit afficher ce nombre au début de processus et non pas quand le produit est fini. Par ailleurs la soi-disant présence de THC peut aussi être considérée comme étant un argument commercial de taille auprès des consommateurs qui sont en quête de fumette légale.
Je suis Dazot, docteur en vape, influenceur CBD, grand stratéguerre du Clearomiser, mon nuage est plus volumineux que le tien <3
